dimanche 25 mai 2008

Presse tunisienne : deux poids, deux mesures

Un jeune tunisien de 26 ans, électrocuté la semaine dernière à Redayef (Gouvernorat de Gafsa, Tunisie), est mort sur-le-champ des suites de ses blessures.


Plusieurs Tunisiens ont filmé la scène et affirme avoir vu le jeune tunisien délibériment électrocuté lorsqu'il se trouvait à l'intérieur d'une centrale électrique.


Personne ne sait si les autorités judiciaires tunisiennes ont été informées. En attendant un éclairage quelconque sur l'affaire, il n'y a que des rumeurs qui circulent. Personne ne sait si le père de la victime a été ou pas contacté afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame.


Toutefois, en tant que Tunisiens, mais aussi en tant que citoyens de notre village planétaire, nous avons le droit et le devoir de nous interroger sur le silence de certains journalistes, pour ne pas dire de tout le monde sur cet accident.


Que font, en effet, ces journalistes et ces «illustres» stars de la communication pour dénoncer les crimes, les bavures et toutes les injustices infligées aux citoyens ?

Pourquoi nos médias montrent-ils du doigt la moindre petite chose dès qu'il s'agit d'un drame survenu dans un autre pays et passent-ils sous silence tous les dépassements, bavures et crimes dès qu'il est question d'une responsabilité hypothétique d'un agent de l'Etat ?

Pourquoi ces journalistes se déplacent-ils très vite quand ils s'agit d'une manifestation en faveur du parti au pouvoir et refusent-ils d'aller à la rencontre de gens révoltés et désespérés ?


Faut-il uniquement s'intéresser aux télégrammes de félicitations à l'occasion d'une telle ou telle fête nationale ? Les droits des citoyens sont-ils occultés et relégués au second plan pour tranquilliser et hypnotiser le citoyen qui a opté pour le pain, la télé et le foot ?

Pourquoi certains de nos journalistes, qui pourtant n'hésitent pas à crier au scandale pour la moindre petite critique envers ceux qui nous gouvernent, refusent-ils de se manifester pour dénoncer les mauvais traitements infligés en notre propre pays à nos concitoyens ? Ont-ils peur que leurs maitres se fâchent et revoient à la baisse leurs faveurs ?


Ceux qui ont opté pour les salons, le confort et les communiqués de presse approuvés par la TAP peuvent-ils réellement représenter des médias libres et indépendants et incarner les préoccupations et les aspirations de leur peuple, le peuple tunisien ? Produits par un puissant réseau de pistonnage et de clientélisme, ces journalistes sont à la merci de leurs maîtres qui leur dictent leurs lois pour imposer leur nouvel ordre aux Tunisiens.


Il est vrai que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire. Toutefois, sans pour autant vouloir donner des leçons aux uns et aux autres, le journalisme libre et indépendant et la liberté d'expression sont une cause noble et précieuse pour le peuple tout entier, les utiliser pour tenter d'hypnotiser le peuple, notamment ses militants et ses élites, qui déploient d'énormes efforts pour moderniser leurs sociétés, est le moins que l'on puisse dire peu digne de la part de ceux qui prétendent défendre la noble cause de la liberté d'expression et la liberté de la presse.


La dépolitisation totale de notre espace médiatique par certains journalistes qui usent et abusent de la langue de bois, tout comme les méthodes employées par certains partis politiques lesquelles s'appuyant sur des campagnes d'allégence pour marquer leur obéissance maladive aux symboles du pouvoir, constituent une insulte grave à la noble cause de la démocratie et des libertés qui ne peuvent être décidés et réalisés que par le peuple tout entier, avec tous les hommes et toutes les femmes et au profit de tous les Tunisiens.


La destinée de notre pays est la somme de tous les engagements politiques, de toutes les convictions et de toutes les énergies.



publiez- le dans vos blogs svp

source/ blog Mani l'Africain

vendredi 16 mai 2008

trio joubran: la musique instrumentale militante



Pour connaître l'origine de la création du Trio Joubran, il faut remonter une dizaine d'années en arrière.
Samir, l'aîné, démarre sa carrière en solo à travers deux premiers albums, Taqaseem (1996) et Sou'fahm (2001).
L'album Tamaas est le troisième album de Samir qui, cette fois-ci, emmène dans son aventure musicale son frère Wissam. Sorti en 2005, Randana est le tout premier album du trio.
Adnan, le plus jeune rejoint ses aînés pour former le premier et unique trio de ouds connu à ce jour. Par de savantes improvisations qui pleurent d'émotions en racontant la Palestine, le trio Joubran exprime harmonie, profondeur, extase et douceur. Sur scène, leurs regards se croisent, leurs instruments communiquent et disent ce que le verbe ne sait dire.
Le répertoire du trio est fait de créations personnelles et de magnifiques improvisations reposant sur la connaissance de l'imposante culture des maqâms traditionnels et leurs subtiles relectures. Grande révélation du festival des Nuits Atypiques de Langon, nominé aux Django d'Or 2004, et sélectionné du Womex 2004 ainsi que du Strictly Mundial 2005, le trio vit une aventure musicale qui les conduit à travers le monde : le trio joue devant des milliers de personnes au Festival de Nyon, le Carnegie Hall les reçoit en Février 2006, et récemment le Festival de Jérusalem (août 2007).
(source: http://www.letriojoubran.com/fr)

jeudi 8 mai 2008

je t'aime à mourir, je t'aime à vivre, je t'aime à souffrir, je t'aime à sourire, je t'aime à pleurer,
je t'aimes à rire, je t'aimes à jouir, je t'aimes sans façon, sans rancune, sans calcul,
t'es la femme que j'aime,
t'es la femme que j'adore,
t'es la femme que je hais,
t'es la femme qui me tue..